Une cérémonie, ma première cérémonie. J'ai finalement brisé la glace. Des années de questionnements et de "peurs" parties en fumée en l'espace d'une soirée. Magnifique soirée. Les soins apportés au décor, aux costumes, aux offrandes c'était magnifique. L'audience belle et bien mise à manger, danser et participer (autant que Covid le permet) à chaque étape. En plus je connaissais plein de monde. Des gens que j'adore.
Mais par-dessus toute cette chaleur et ces réjouissances, j'ai pu me laisser bercer par les rythmes des tambours. Pour la première fois, je les entendais dans ce contexte si intime et précieux. C'est en cérémonie qu'ils prennent leur véritable sens. L'une des raisons fondamentales de leur existence est de communiquer avec les Lwas. C'est pour ça que les tambours sont des instruments puissants. Parce que les rythmes invocateurs trouvent un réel écho et les syncopes formatent réellement les pas. La danse et les chants doivent leur répondent avec force et intégrité.
Cette rencontre 'était fondamentale. Il me semblait une évidence qu'il fallait commencer ce travaille d'ethnomusicologie par une cérémonie.
Et si je pouvais y retourner ( on doit m'y inviter à nouveau)
Et si on me permettait de capter l'audio.... ( Je peux aussi écouter les enregistrement déjà fait sur ce sujet que j'ai mis dans ma bibliographie).....
haaaaaaa! À bientôt cérémonie...
Maintenant je dois concrétiser ce premier rdv en solo avec mon ami tambourineur. Il me glisse entre les doigts cet artiste indomptable....
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